Dans les rues d'une ville, une silhouette rouge et couronnée déambule, attirée par un indicible quelque chose. La marche est lente et étirée ; la créature fragile. C'est Queen Icarus.

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Prendre à gauche, descendre une allée, s'arrêter à un carrefour... Queen Icarus s'amuse à se perdre dans la ville-labyrinthe et joue de son architecture. En chemin, des regards se surprennent. Queen Icarus invite le passant devenu témoin à prendre part à son errance. À suivre la marche ou simplement la suivre du regard.

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Deuxième volet de la saga QUEEN ICARUS, la performance Procession s'envisage comme une ode à l'errance et propose, à travers ce personnage, de prendre le temps d'y voir un peu plus clair. De parcourir nos tortueux chemins – qu'ils soient de briques ou de l'esprit – prudemment pour ne pas chuter. De célébrer nos moments de perdition, accepter la perte de repères et s'en construire de nouveaux.

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Queen Icarus s'empare de l'espace public pour surprendre le quotidien. Chaque regard, qu'il soit étonné, rieur, tendre, moqueur, fasciné ou fuyant, devient un phare vers lequel Queen Icarus peut voguer. C'est peut-être cela, l'indicible quelque chose : le regard...